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Objet du communiqué.
17/11/2024. Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses (BODMR). Décret du 1er juillet 2024 portant promotion et nomination dans l’Ordre des Palmes académiques.
08/11/2024. De TVamopa, la chaîne d’informations Youtube de l’AMOPA nationale.
4 vidéos : le congrès de Tours (2) ; la finale du concours mondial d’éloquence ; le clip du lycée Picasso de Givors ; entretien avec Héloïse Dufour, directrice du Cercle FSER.
17/10/2024. Excursion journée gourmande dans l’Yonne organisée par l’AMOPA 21 et la SMLH 21 le 19/11/2024. Voir le programme et le formulaire d’inscription.
15/10/2024. Sortie prévue les 10 et 11 avril 2025. Visite des châteaux de Vaux-Le-Vicomte et de Villers-Cotterêts (avec visite du musée Alexandre Dumas). Voir le programme.
27/05/2024. « L’éducation face aux défis citoyens et numériques du XXIe siècle » entretien de Claude TRAN avec Geneviève Ponsonnet, agrégée de Physique et Chimie (vidéo).
25/05/2024. « IA et sciences cognitives en Éducation » et « IA et sciences cognitives au service des élèves » de Catherine de Vulpillières, dirigeante d’entreprise technologique du numérique éducatif spécialisée en IA (vidéos).
15/03/2024. 60e anniversaire de l’AMOPA 21 – Concert au lycée Carnot (bulletin d’inscription).
11/03/2024. Sortie en Morvan : Alligny et Saint Brisson (bulletin d’inscription et programme).
28/02/2024. Entretien de Claude TRAN, vice-président de l’AMOPA nationale, avec le professeur Lionel COLLET, président de la Haute Autorité de Santé (vidéo).
21/02/1924. La lettre d’information « La chouette » de février 2024 de l’association ATHENA.
13/02/2024. Invitation à l’édition 2024 du défilé de mode au Lycée LE CASTEL de Dijon.
18/01/2024. De l’AMOPA nationale – Invitation à la conférence « La qualité de notre système de soins : quelles missions pour la Haute Autorité en santé ? » donnée par le Professeur Lionel Collet, président de la Haute Autorité de Santé et membre de l’Académie de médecine.
07/12/2023. Info « Téléthon » 2023 (M.-G. Thévenin).
05/06/2023. « L’horlogerie dans le Haut-Jura » de Robert Duret.
31/01/2023. Invitation à la projection du film « Henri Mosson, alias Raoul Desbois – NN 6290 » au collège Boris Vian de Talant.
08/10/2021. Document. Le médecin inspecteur général Jean-Hyacinthe Vincent (1862-1950), l’un des artisans de la victoire de la guerre de 1914-1918.
27/09/2021. Réunion régionale des différentes sections de Bourgogne Franche-Comté.
04/09/2021. Remise d’un prix à Camille Moutard, athlète de haut niveau (marcheuse).
COMMUNIQUÉS
Communiqué 18
Publié le 17 novembre 2024
Bulletin Officiel des Décorations, Médailles et Récompenses
BODMR n° 04 du 05 août 2024
Décret du 1er juillet 2024 portant promotion et nomination dans l’Ordre des Palmes académiques (texte en accès protégé).
(*) Pour consulter la liste des promus ou nommés dans l’Ordre des Palmes académiques de l’académie de Dijon, se reporter aux pages 107 et 108 du décret (texte 41).
Communiqué 17
Publié le 8 novembre 2024
Congrès de Tours : Michèle DUJANY Présidente nationale
[ > pour voir ]
Congrès de Tours : conférence de Florence SMITS , IGESR
[ > pour voir ]
On dit NON ! Le clip du CVL du lycée Picasso de Givors
[ > pour voir ]
Héloïse DUFOUR : échanger avec des chercheurs pour développer l’esprit critique
[ > pour voir ]
Communiqué 16
MàJ le 18 octobre 2024
La section départementale de l’AMOPA, associée à la SMLH 21, propose à ses adhérents ainsi qu’à ses amis une sortie journée gourmande dans l’Yonne le mardi 19 novembre 2024.
Avec au programme :
- Départ : 07:40 / Chemilly-sur-Yonne / Visite commentée du Borvo (producteur de saumon fumé) / Déjeuner au restaurant du Borvo / Visite des Caves Bailly-Lapierre / Arrivée : 19:15
N.B. : Merci de bien vouloir faire savoir, dès que possible (et avant le mercredi 23/10/2024), votre intérêt pour cette sortie à Monique DROMARD, secrétaire de l’AMOPA 21. Contact : secretaire@amopa21.fr
Communiqué 15
Publié le 15 octobre 2024
La section départementale de l’AMOPA propose à ses adhérents ainsi qu’à ses amis une sortie découverte planifiée sur deux jours, les jeudi 10 et vendredi 11 avril 2025. L’ organisateur, Vision d’Ailleurs Voyages, a spécialement concocté cette sortie à l’intention de l’AMOPA 21.
Avec au programme :
- Visite guidée du château de Vaux-Le-Vicomte ;
- Visite guidée du château de Villers-Cotterêts ;
- Visite du musée Alexandre Dumas.
N.B.1 : Le tarif par personne qui sera retenu par l’agence de voyage sera arrêté en fonction du nombre de participants.
N.B.2 : Merci de bien vouloir faire savoir, dès que possible, votre intérêt pour cette sortie à Monique DROMARD, secrétaire de l’AMOPA 21. Contact : secretaire@amopa21.fr
Communiqué 14
Daniel DEMONFAUCON, président de l’AMOPA 21, relaie ci-après le message de Claude TRAN, vice-président national de l’AMOPA et responsable de la chaîne d’informations @TVamopa.
Après une longue carrière d’enseignante de physique et chimie en lycée général au cours de laquelle elle a pu expérimenter l’usage des technologies numériques au service des pédagogies actives et créer des outils pour faciliter les apprentissages de ses élèves, Geneviève Ponsonnet, agrégée de Physique et Chimie a été reçue au concours d’IA-IPR et exerce ses fonctions dans la Région des Hauts de France. Si l’irruption de l’Intelligence Artificielle générative avec ChatGPT l’a un peu surprise, Geneviève Ponsonnet participe dorénavant à la formation des enseignants pour un usage intelligent et raisonné de ces outils.
Enseigner les sciences physiques avec le numérique et l’intelligence artificielle.
Toujours en lien avec le thème de la table ronde de notre congrès AMOPA 2024 –« L’éducation face aux défis citoyens et numériques du XXIe siècle »– nous publions cet entretien avec Geneviève Ponsonnet sur la place du numérique et de l’IA dans l’enseignement des sciences physiques aujourd’hui.
Communiqué 13
Publié le samedi 25 mai 2024
Daniel DEMONFAUCON, président de l’AMOPA 21, relaie ci-après le message de Claude TRAN, vice-président national de l’AMOPA et responsable de la chaîne d’informations @TVamopa.
Afin d’accompagner notre réflexion sur le thème de notre prochain congrès international de l’AMOPA qui se tiendra à TOURS –« L’éducation des jeunes face aux défis technologiques et citoyens »– la parole a été donnée à une dirigeante d’entreprise technologique du numérique éducatif spécialisée en IA (Intelligence Artificielle), Madame Catherine de Vulpillières.
Normalienne, agrégée de lettres, elle a quitté l’enseignement pour co-fonder et co-diriger Evidence B une start-up française qui propose des solutions pédagogiques à l’usage des élèves et des enseignants en s’appuyant sur trois piliers : l’intelligence artificielle, les sciences cognitives et l’expérience utilisateur.
Les sciences cognitives et l’intelligence artificielle au service de la remédiation.
Catherine de Vulpillières présente dans cet entretien les deux applications qui ont été créées pour développer avec les EdTech des solutions basées sur l’intelligence artificielle et soutenir la souveraineté numérique.
Communiqué 12
Publié le jeudi 15 mars 2024 – MàJ le jeudi 18 avril 2024
A l’occasion du 60ème anniversaire de sa création, la section départementale de l’AMOPA vous propose une soirée concert le mardi 9 avril prochain à partir de 18h00, au lycée Carnot, 16 Boulevard Thiers à Dijon (*). Vos amis, bien entendu, seront les bienvenus.
Cette soirée musicale sera animée par les élèves de 2nde, 1ère et Terminale de la section S2TMD (Sciences et Techniques du Théâtre, de la Musique et de la Danse) du lycée Carnot.
Daniel DEMONFAUCON, président de l’AMOPA 21
(*) Si vous êtes intéressé, merci de bien vouloir retourner le bulletin d’inscription -que vous trouverez en pied de page du courrier ci-après- à Norbert LATRUFFE, secrétaire adjoint de l’AMOPA 21, dès que possible, et avant le jeudi 28 mars 2024, date limite.
Communiqué 11
Publié le lundi 11 mars 2024 – MàJ le vendredi 29 mars 2024
La section départementale de l’AMOPA propose à ses adhérents et ses amis une journée découverte en Morvan le jeudi 16 mai 2024. L’ organisateur, Vision d’Ailleurs Voyages, a spécialement concocté cette sortie à l’intention de l’AMOPA 21.
Avec au programme :
- ALLIGNY-EN-MORVAN (visite du musées des Nourrices) ;
- SAINT-BRISSON (visite du musée de la Résistance).
N.B. : Le bulletin d’inscription, accompagné du règlement, est à retourner au secrétaire adjoint de l’AMOPA 21, Norbert LATRUFFE, avant le mercredi 10 avril 2024 (délai de rigueur).
Pour en savoir plus sur la sortie…
Communiqué 10
Mercredi 28 février 2024
Daniel DEMONFAUCON, président de l’AMOPA 21, vous invite à découvrir TVamopa, la chaîne d’informations Youtube de l’AMOPA nationale.
L’occasion en est donnée en vous proposant de suivre l’entretien de Claude TRAN, vice-président de l’AMOPA nationale, avec le professeur Lionel COLLET, président de la Haute Autorité de Santé, où sont abordées des questions d’actualité relatives à la qualité de notre système de soins et les missions pour la Haute Autorité de santé.
Communiqué 9
Mardi 21 février 2024
Communiqué 8
Mardi 13 février 2024
De la part de Madame Catherine MAREC, directrice déléguée aux Formations Professionnelles et Technologiques (secteur Mode) au lycée Le Castel de DIJON.
Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous adresser l’invitation à l’édition 2024 du défilé de mode du Lycée LE CASTEL qui se déroulera le jeudi 28 mars à Longvic sur le thème UPCYCLING.
Cette année l’entrée est payante (5 €, privilégier le paiement en espèce ou chèque).
Si vous souhaitez y assister il est impératif que vous me répondiez à l’adresse e-mail <Catherine.Marec@ac-dijon.fr> avant le 25 mars en indiquant l’horaire de la séance (16:00 ou 19:30) et le nombre de personnes qui vous accompagneront.
Très cordialement.
Communiqué 7 (AMOPA nationale)
Jeudi 18 janvier 2024
Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous adresser le carton d’invitation à la conférence organisée par l’AMOPA nationale, qui se tiendra le mercredi 7 février 2024 à 16h. dans l’Amphithéâtre du Montaigne (Paris VI).
L’entrée à la conférence est gratuite. Si vous souhaitez y participer, il est impératif que vous soyez inscrits à l’avance. Vous pouvez confirmer votre présence à cette adresse amopa.couy@orange.fr ou à ce numéro 01.45.54.50.82 au plus tard le lundi 5 février 2024 . Une pièce d’identité vous sera demandée à l’entrée.
En espérant vous voir très nombreux, nous vous adressons nos salutations les plus cordiales.
Le Secrétariat national
Communiqué 6
Jeudi 7 décembre 2023
Comme l’an passé, notre association
s’engage pour le Téléthon.
Cette année, nous vendons des cookies
(ils sont excellents !)
confectionnés par notre restaurant
l’Intervalle (ESAT Habilis).
Communiqué 5
Lundi 5 juin 2023
Robert DURET, un de nos très fidèles adhérents depuis 1996, ancien professeur en horlogerie, nous fait le plaisir de nous faire découvrir l’horloge comtoise. Nous vous rapportons ce document riche d’un passé quelque peu oublié.
Daniel DEMONFAUCON, président de l’AMOPA 21
L’HORLOGERIE DANS LE HAUT-JURA
L’horlogerie « gros volume »
Elle est très ancienne en Europe (Londres, Nuremberg, Augsbourg, Genève). On peut citer l’horloge de Courtrai dérobée par le Duc de Bourgogne Philippe le Hardi, en 1382, et qui orne l’église Notre-Dame à Dijon.
Dans le Haut-Jura, à Morez, existe une tradition ancienne du travail du métal, grâce à la force motrice fournie par la rivière La Bienne et son affluent L’Evalude : les martinets permettent de forger clous et récipients ; la tréfilerie fabrique du fil de tous métaux.
L’horlogerie a trouvé là un terrain favorable à la réalisation de composants plus élaborés (roues dentées, axes de rotation), nécessaires à la réalisation d’horloges métalliques destinées à équiper les constructions publiques (hôtels de ville, églises). Jusqu’en 1913 on fabriquera ces horloges dont la diffusion « inondera » la France, dès le traité de Nimègue (1678), quand la Franche-Comté est devenue française.
Au cours du XVIIème, on trouve à Morbier la lignée des MAYET, habiles concepteurs, qui fournissent des horloges dont certaines existent encore : église Saint-Nizier à Lyon (1684), Orgelet (1684), Arbois (1686), Saint Claude (1689). On a fabriqué de telles horloges à Morez jusqu’en 1913 (Odobey Cadet)…
L’horloge comtoise
On a pensé très tôt vouloir créer un « modèle réduit », transportable, moins volumineux, moins cher, donc accessible aux particuliers. Ce sera l’horloge comtoise.
Le mouvement
En constant perfectionnement, il est logé dans une « cage en fer de Morez », de dimensions modestes. Hauteur : environ 30 cm. Largeur : environ 25 cm. Profondeur : 15 cm.
- À l’avant se trouve le cadran.
- Au-dessus est la cloche, masquée par un fronton ou garniture (fig. 1), initialement en laiton sculpté, découpé, moulé.
- Au-dessous on voit le balancier et les poids (qui fournissent l’énergie mécanique et sonore).
L’ensemble peut être fixé au mur, mais il sera rapidement logé dans une caisse, ou gaine ou cabinet, à l’abri des chocs, poussière, humidité (fig. 2, 3 et 4).
Au début, le mouvement est fabriqué par les horlogers-paysans des environs, travaillant à la fenêtre, dans la ferme, pendant le long hiver ou les rares temps-morts de l’activité agricole…
Rapidement s’est posé le problème de la commercialisation. Les progrès constants dans la conception de nouveaux mécanismes, nécessitant précision et harmonisation, ont inexorablement conduit à la création dans l’ensemble MOREZ-MORBIER, d’ateliers où les ouvriers assurèrent la fabrication, les maîtres-horlogers contrôlant et gérant la filière.
Le cadran
Initialement en cuivre, laiton ou zinc les chiffres sont gravés et peu lisibles, dans des intérieurs mal éclairés. Le passage d’une aiguille des heures unique à l’aiguille des minutes s’effectue vers 1720. On essaiera la faïence et l’albâtre…
Une révolution a lieu vers 1750 avec l’arrivée de l’émail. Ce composant est issu de Venise, à base de silice, aluminium ; c’est une poudre blanche, colorable par les oxydes métalliques, et nécessite une cuisson. Disponible à Genève, les Jurassiens ont vite maîtrisé sa manipulation et en 1770 s’officialise à MOREZ la profession d’émailleur. On commence par fabriquer des cartouches : pièces métalliques (laiton, cuivre) de quelques cm2 qui servent de support à un émail blanc sur lequel on a « peint » les chiffres des heures, avant cuisson.
Les cartouches sont fixées sur des cadrans « classiques ». En 1840 les émailleurs locaux arrivent à fixer l’émail sur un support en fer de coût dérisoire. Après de nombreux essais, on arrive au cadran actuel, de forme bombée, entièrement émaillé, porteur de chiffres, de fioritures variées, du nom de l’horloger détaillant, exceptionnellement de l’acheteur final. Le diamètre courant est le 9 pouces (neû pouces). Le cadran porte 2 trous permettant de remonter les poids. Leur distance est de 7 à 8 cm pour le mouvement de MOREZ, il est de 5 cm pour le mouvement de Paris, plus rare et fragile.
Remarque : Les émailleurs de MOREZ ont diversifié leur production : plaques signalétiques (routes, agglomérations, rues, numéros), plaques professionnelles et publicitaires, et même plaques de cimetière (cœurs de MOREZ blancs avec texte noir). La production d’émaux d’art, de type Limoges, est confortée par la Maison de l’Émail à MOREZ.
Le fronton et la garniture
Le fronton dont le rôle est de cacher la cloche (fig. 1) déborde souvent sur les côtés, l’ensemble constituant la garniture.
Révolution : en 1815, Claude PAGET, de Morbier, utilise l’estampage (emboutissage) d’une feuille de laiton pour réaliser la couronne qui entoure totalement le cadran. La garniture est supprimée, économie de matériaux énorme ; motifs et couleurs variés ; l’estampage est adopté rapidement pour le balancier, ainsi assorti harmonieusement (fig. 4).
Le balancier
Initialement, c’est un fil ou une tige articulée portant une masse (plomb, caillou…). L’étude de la période d’oscillation T a été faite par Christian HUYGHENS (1628-1695) pour ce pendule simple. Pour de faibles oscillations elle ne dépend pas de la valeur de la masse et vaut T = 2 π √l /g ; l : longueur du fil en mètres ; g : accélération due à l’attraction terrestre par seconde (vaut à Marseille 9,80665 mètres par seconde). On a voulu que le pendule batte la seconde, donc T=2 secondes, l= 0,9936 mètre (sensiblement 1 mètre, hasard numérique !!). Pour un balancier réel (pendule composé) la formule est peu différente.
Pour rendre la pendule plus « vivante » on a choisi de rendre visible le balancier (fig. 3) devenu esthétique (lentille en laiton ou verre)(fig. 4). Parfois le balancier utilise des tiges de laiton et aluminium dont les dilatations se compensent rendant la période stable. L’horloge est un régulateur. Pour ajuster la période on peut utiliser un écrou au bas du balancier.
La caisse, la gaine ou cabinet
Pour loger et protéger la partie horloge, on a créé une caisse, ou gaine, ou cabinet de hauteur voisine de 2 mètres reposant sur le sol (fig. 2, 3 et 4) donnant à l’ensemble le nom : Horloge de parquet.
Le transport, onéreux, s’effectue par voie routière (les Rouliers du Grandvaux) ; aussi le cabinet sera réalisé par un menuisier, dans le style du lieu d’achat (Bretagne, Normandie, Lorraine, Aquitaine).
La nécessité de fournir au client un produit harmonieux (fig. 4), prêt à être installé, choisi sur catalogue, a conduit à fabriquer le cabinet dans le Haut-Jura, et à livrer le tout dans une « caisse », rigide, transportable par chemin de fer (depuis Champagnole dès 1867). La fabrication a cessé en 1913, après un total de 5 millions…
Une légère reprise délocalisée se manifeste depuis 1970 ; nostalgie, résidences secondaires campagnardes.
Après…
Dès sa création, l’horloge comtoise a subi des perfectionnements. On a pu supprimer balancier et poids en introduisant le ressort spiral, contenu dans le barillet, conduisant à la montre, qui permettait de conserver l’heure de Paris, pour déterminer la longitude.
Pour l’usage domestique fixe, on a « scié » la comtoise suivant AB (fig. 4), le ressort et le balancier raccourci ont permis de la réduire, sous le nom d’horloge de tableau (fig. 5) ou œil de bœuf, peu chère, et très adaptée aux locaux modernes. Cette présentation a duré jusqu’à la Belle Époque (1913). L’horloge se diversifie (mouvements et « enveloppes ») : style Henri II vers 1900, style Art Déco dès 1920.
Naît alors le carillon (fig. 6) de type Westminster, à sonneries multiples, où réapparaît le balancier (qui ne bat plus la seconde !). Ces nouveautés sont fabriquées en usine (Girod, Odobez, Romanet). Les acteurs locaux ont anciennement utilisé leur savoir-faire en orientant leur fabrication sur la lunette métallique.
En 1796, Pierre-Hyacinthe CAZEAUX, cloutier, crée la lunette avec branches. En 1806, il est le seul lunetier local.
Bibliographie
- En 1976. « La Comtoise , La Morbier, La Morez » par Francis Maitzner et Jean Moreau, imprimé par Aymard et fils à Épinal.
- En 2023. Les ouvrages passionnants et bien illustrés disponibles chez « Association Horlogère Comtoise » 2, Place Jean Jaurès 39400 Morez (site : www.horlogerie-comtoise.fr).
Texte et schémas : Robert DURET
Chevalier des Palmes académiques et membre de l’AMOPA21
Communiqué 4
Mardi 31 janvier 2023
Nous remercions La Ville de Talant et le comité de parrainage du concours national de la Résistance et de la Déportation pour leur concours apporté à la mise en œuvre de cet évènement.
Communiqué 3
8 octobre 2021
Le médecin inspecteur général Jean-Hyacinthe Vincent (1862-1950), l’un des artisans de la victoire de la guerre de 1914-1918
De Bordeaux jusqu’à l’École d’application du Val de Grâce
Jean-Hyacinthe Vincent nait à Bordeaux le 22 décembre 1862. Inscrit à la Faculté de médecine, il opte en octobre 1884 pour la médecine militaire et intègre le Service de santé des armées en tant qu’élève, affecté à l’hôpital militaire de Bordeaux. Reçu premier au concours de l’internat, il rejoint l’école du Val de Grâce en janvier 1888. Proclamé major à l’issue du stage, il est nommé Médecin aide major de 2ème classe dès le 5 novembre. Le Professeur Vaillard, directeur du laboratoire de bactériologie de l’Ecole, lui offre sa première affectation au cours de laquelle il effectue une série de travaux sur le tétanos.
L’hôpital militaire d’Alger (1891-1896).
Il rejoint en janvier 1891 l’hôpital militaire de la Division d’Alger, l’hôpital du Dey (dénommé Hôpital François Maillot en 1917). Il y fonde un laboratoire de bactériologie, tout en prenant en charge un service hospitalier, le service des ″typhoïsants″, la typhoïde étant la grande pourvoyeuse des hôpitaux d’Afrique du nord. C’est à Alger qu’il caractérise une forme spéciale d’angine qui porte son nom, une angine ulcéreuse due à l’action de deux germes qui par leur symbiose sont la cause de la maladie.
Le Val de Grâce (1896-1924)
Agrégé de médecine en 1896, il est affecté à l’école d’application du service de santé du Val de Grâce. En décembre 1902. Il succède au professeur Louis Vaillard en tant que professeur d’épidémiologie et de maladies des armées et directeur du laboratoire de bactériologie médicale. Vincent reste en poste au Val de Grâce jusqu’à sa mise en disponibilité en décembre 1924. Si son activité médicale est importante et diversifiée (choléra, tétanos, …), s’il faut citer en particulier le rôle qu’il a joué dans le traitement de la gangrène osseuse (mise au point et production d’un sérum anti gangréneux), son œuvre majeure reste ses travaux relatifs à la typhoïde. Cette maladie est encore très présente en France au début du vingtième siècle et depuis son séjour à l’hôpital d’Alger, Vincent a compris l’intérêt qu’aurait pour l’armée un vaccin. Il créée en octobre 1912 au Val de Grâce, le laboratoire de vaccination anti typhique et de sérothérapie.
Bacilles à l’origine de la typhoïde et de la paratyphoïde
La fièvre typhoïde est une maladie septicémique causée par un bacille de la famille des entérobactéries, Salmonella typhi, découvert par l’Allemand Karl-Joseph Eberth (1835-1926) en 1880 et isolé en 1884 par Georg Gaffky (1850-1918) également de nationalité allemande. Des cas similaires, mais généralement moins graves, on parle alors de paratyphoïde, peuvent être provoqués par les bactéries Salmonella paratyphi A, B ou C découvertes en 1896 par deux médecins français, Charles Achard (1860-1944) et Raoul Bensaude (1866-1938). Malgré une certaine similitude des symptômes, typhoïde et paratyphoïde sont indépendantes et ne s’immunisent pas réciproquement.
Facteurs favorisant le développement des épidémies
Causes extrinsèques : la chaleur et de mauvaises conditions d’hygiène
Causes intrinsèques : l’état de fatigue et de surmenage des personnes et leur âge (la tranche de 18 à 25 ans est la plus vulnérable, l’augmentation de la morbidité typhoïdique portant spécialement sur le sexe masculin).
Autre particularité épidémiologique plus sournoise de ces infections, il peut exister des porteurs sains ou asymptomatiques. En outre après guérison d’une fièvre typhoïde, 2 à 5 % des individus continuent à héberger des Salmonella typhi.
Vaccination
Les premières recherches sont françaises et datent de 1888. Elles sont réalisées par le professeur André Chantemesse (1851-1919 et son élève Fernand Widal (1862-1929), attachés à l’Institut Pasteur. Elles montrent que l’on peut conférer l’immunité à des animaux (souris, cobayes, lapins …) en leur injectant sous la peau, à quelques jours d’intervalle, des doses élevées d’une culture de bacilles typhiques tués par la chaleur.
Vincent, de son coté, teste en 1908 différentes méthodes susceptibles de donner des résultats immunisants. Il constate que le bacille typhique et les microbes du même groupe sont très sensibles à l’action de l’éther, qui tue le bacille en 35 à 40 minutes. L’éther a en outre l’avantage de dépouiller les microbes des substances grasses qui contribuent à rendre les vaccins douloureux et fébrigènes. Il insiste sur la nécessité de préparer le vaccin avec différentes races de bacilles de provenances variées et issues de la région où l’on effectue les vaccinations. C’est le vaccin polyvalent.
C’est l’Anglais Wright qui, chez l’homme, a été le véritable initiateur de cette vaccination, en faisant vacciner dès 1897 plus de 200 000 militaires stationnés dans les colonies anglaises.
En France, devant l’attitude frileuse des autorités quant à l’adoption d’une vaccination même réservée à des volontaires, le sujet est abordé dans le cadre de l’Académie de médecine. Une commission est créée en février 1910. Le rapporteur de la commission, Hyacinthe Vincent, en présente les conclusions en janvier 1911.
Rapport de la commission (24 janvier 1911)
Schématiquement, les méthodes de vaccination se classent en deux catégories :
– Vaccins de Chantemesse et de Wright : culture de bacilles en bouillon, chauffée (50 à 60 degrés) de façon à tuer les bacilles puis additionnée de lysol ou d’acide phénique pour achever si besoin est, de détruire les derniers bacilles et être certain de sa stérilité. Le nombre d’injections est de trois ou quatre.
– Vaccin de Vincent : extrait de bacilles vivants en culture (autolysat centrifugé), stérilisé par mélange et agitation avec de l’éther. On élimine l’éther par décantation puis évaporation. Il n’est ni chauffé, ni filtré, ni additionné d’antiseptique conservateur. Quatre injections sont faites à huit ou dix jours d’intervalle.
Dans les deux cas, on peut associer aux bacilles typhiques des bacilles paratyphiques.
Le rapport s’appuie sur les résultats obtenus par l’Anglais A.E. Wright.
Vincent termine son exposé en proposant au vote de l’Académie le texte suivant :
« Il y a lieu de recommander l’emploi facultatif de la vaccination anti typhique comme un moyen rationnel et pratique de diminuer, dans des proportions sensibles, la fréquence et la gravité de la fièvre typhoïde en France et dans les colonies. Cette recommandation s’adresse en particulier à tous ceux que leur profession expose à la contagion directe ou indirecte par le bacille de la fièvre typhoïde. »
La motion est adoptée par l’ensemble des membres de la commission, à l’exception du médecin inspecteur général Edmond Delorme.
Mise en pratique de la vaccination
Le Ministre de la guerre, Adolphe Messimy, prescrit dès juillet 1911, son application aux troupes stationnées dans les régions nord des confins algéro-marocains et charge Vincent et Chantemesse de la mettre en pratique. Compte tenu des résultats obtenus, une loi inspirée par Vincent, est déposée en décembre 1913 par le sénateur et médecin Léon Labbé. Votée le 28 mars 1914, la loi dont Vincent est le rapporteur, rend obligatoire la vaccination dans les armées.
Quand éclate la guerre, l’obligation de vaccination n’a pas encore eu le temps d’être généralisée, alors que les militaires anglais sont tous vaccinés. Or début novembre 1914, grave poussée épidémique. Les malades affluent dans de nombreux hôpitaux spécialement aménagés en arrière du front. Vincent est missionné pour aller sur le terrain, et à son retour, on le charge en janvier 1915 « d’une mission permanente ayant pour objet l’application de la vaccination dans les dépôts de l’intérieur ainsi que dans la zone des armées ». Vincent prend son bâton de pèlerin : « Il persuade, il conseille, il ordonne. Avec une courtoise autorité, il réfute certaines objections qui lui sont faites, certaines craintes des dangers éventuels de la vaccination, il exige que l’on surveille et punisse les fraudes, les faux certificats de vaccination. Il sait convaincre. »
Pendant la poussée épidémique (novembre 1914 à janvier 1915) la morbidité moyenne mensuelle est de 700 pour 100 000 hommes. Sans la vaccination (le vaccin à l’éther pour les militaires de l’armée de terre, le vaccin chauffé pour les marins) le nombre des cas aurait concerné à la date du premier octobre 1917 environ 1 485 000 soldats et celui des décès 185 000.
L’Institut décerne en juin 1915 aux vainqueurs de la fièvre typhoïde, les professeurs Vincent, Chantemesse et Widal le prix Osiris d’une valeur de 100 000 Francs dont 50 000 Francs pour Vincent. A la fin de la guerre, les hommages sont multiples et émanent des plus grands chefs, Lyautey, Foch et Joffre.
Le temps des honneurs (1924-1950)
Membre de l’Académie de médecine depuis 1907, Vincent est élu en décembre 1922 à l’Académie des sciences, dans la section de médecine et de chirurgie.
Mis en disponibilité en décembre 1924, le Ministre de la guerre le remercie pour services rendus et lui signifie que son nom restera associé à celui des meilleurs artisans de la victoire. En septembre 1925, une chaire d’épidémiologie est créée spécialement pour lui au Collège de France et il est autorisé à conserver une partie de son laboratoire, pour y poursuive bénévolement ses études et ses recherches.
Les autorités organisent le 5 janvier 1946 une cérémonie pour le cinquantième anniversaire de sa nomination en tant que professeur au Val de Grâce. Le Ministre de la guerre, Edmond Michelet, préside cette cérémonie. Il lit la citation de Hyacinthe Vincent, à l’Ordre de la Nation, signée Ch. De Gaulle, en date du 28 décembre 1945. La cérémonie se termine par l’inauguration au Musée du Val de Grâce d’une salle portant son nom et d’un buste à son effigie. Enfin honneur suprême, quand le Président de la République lui confère le 21 juin 1950 la médaille militaire accordée aux seuls officiers généraux ayant commandé des armées devant l’ennemi.
Depuis 1946, sa santé commence à décliner et il décède au Val de Grâce le 23 novembre 1950, à l’âge de 88 ans. Ses funérailles ont lieu le jeudi 30 novembre. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise.
Dijon avait un hôpital militaire dont la construction a commencé en 1937. Achevé en 1942, le premier utilisateur en a été l’armée allemande. Il est décidé en 1951 de donner à cet hôpital, dit Montmusard compte tenu du lieu d’implantation, le nom de Jean-Hyacinthe Vincent. Fermé en l’an 2000, cet hôpital a été démoli en 2007.
Communiqué 2
Lundi 27 septembre 2021
Réunion régionale des différentes sections de Bourgogne Franche-Comté
Lundi 27 septembre, cette réunion s’est tenue à Talant.
Le président national Monsieur POLVENT était accompagné de son épouse et de madame Michèle DUJANY, secrétaire générale de l’AMOPA.
Toutes les sections étaient présentes à l’exception de celle de Belfort.
Le collège Boris Vian de Talant nous avait accueilli et servi un repas très agréable. Ce collège, récemment rénové, faisait honneur à la Côte d’Or par son cadre magnifique et la politesse de ses élèves.
Je remercie tout spécialement le principal Monsieur Patrick DECLUME qui nous a accueilli et le chef de la cantine.
Professeur Bernard DECARIS, président AMOPA 21
Communiqué 1
4 septembre 2021
Le 4 septembre 2021, nous avons remis un prix de 500€ à une jeune sportive très brillante.
Camille MOUTARD, athlète de 20 ans, est une marcheuse athlétique qui présente un palmarès exceptionnel :
- double championne de France ;
- vice-championne d’Europe par équipe ;
- deux records battus l’an dernier, en 10 Km espoir et en junior femme.
Cette carrière de sportive de haut niveau s’accompagne d’études à l’université puisqu’elle entame la 3ème année de licence en Sciences et techniques des activités physiques et sportives à Dijon. Son objectif est d’être sélectionnée dans l’équipe de France en vue des jeux olympiques de Paris en 2024.
Un entraînement en altitude à Font-Romeu dans les Pyrénées est indispensable. Il s’agit d’une discipline où les « sponsors » ne sont pas légions. Nous espérons que le geste de l’AMOPA 21 initiera un soutien des collectivités publiques.
Merci aux donateurs de la section qui permettent ce soutien.
La photo jointe représente la remise du chèque en mairie d’Arnay-le-Duc par Bernard DECARIS, président de l’AMOPA 21, en présence de madame Joelle BOILEAU, trésorière, madame Eveline DELOINCE, membre du Comité consultatif et monsieur Thierry FOUYER, membre de la section. Ce dernier avait attiré notre attention sur Camille MOUTARD, jeune sportive très méritante.
Juin 2024
De retour en France et chez elle, à Arnay-le-Duc, la jeune marcheuse côte-d’orienne Camille MOUTARD livre sa réaction, après sa 5e place aux championnats d’Europe à Rome le vendredi 7 juin 2024 et surtout sa qualification pour les JO de Paris 2024 puisqu’elle a réalisé un temps de 1h28’56 » (minimas : 1h29’20 »).
« Cet été, je serai aux Jeux à Paris avec l’équipe de France, c’est encore difficile pour moi de réaliser ! J’en ai rêvé des Jeux, j’ai tout fait pour y aller, ça a été dur, là c’est vraiment exceptionnel, je suis vraiment contente ».
Mise à jour le 05/10/2024
Bruno MANZONI, webmestre AMOPA 21